Jeudi 3 juin

Journée au Local Piquemil età la Chapelle

10h-12h // 14h-16h // Atelier d’autodéfense numérique (au Local Piquemil)

S’il peut paraître aujourd’hui difficile de se passer des outils numériques tant dans nos quotidiens que dans le cadre de nos luttes, y avoir recours systématiquement posent de réelles questions d’enjeux à long terme. Néanmoins, lorsque l’usage se fait nécéssité, comprendre à minima le fonctionnement de ces appareils et des réseaux limite les risques qu’ils se retournent contre nous. Venez partager un moment pour discuter theorie et pratique de la sécurité dans un monde numérique.

Atelier ouvert à toutes et tous quelque soit votre affinité avec ces outils.

Inscription sur link.infini.fr/autodefnum (pour permettre aux orgateur.rices d’anticiper le nombre de participant.es)

17h-19h // Technologies de la jouissance (à la Chapelle)

Donna Haraway écrit en 91, qu’il vaut mieux être un cyborg qu’une déésse, c’est-à-dire qu’il faut partir de l’impureté de nos corps-machines plutôt que de rêver à une quelconque origine naturelle. Preciado particulièrement et les théories queer plus généralement pensent les corps comme un amalgame impurs de prothèses, de smartphones comme prolongement de mains, de godemichés, de pilules contraceptives ou pour bander. Avec la mise à l’épreuve de la frontière entre corps et technique et à travers l’exemple des sextoys connectés on peut se demander où l’on jouit lorsqu’on jouit ? Jouit-on avec un organe en peau, dans le cloud, ou par du caoutchouc ?

19h // Repas (à la Chapelle)
20h-21h // Projections et discussions avec les réalisateurs (à la Chapelle)

Le passant intégral, Léo Richard, 2017, 10mn

Un talentueux figurant — sans doute le plus talentueux de l’histoire du cinéma — déplore la destruction de son métier par les foules de synthèse, et sa nécessaire reconversion professionnelle dans les technologies de contrôle des foules.

Les idées s’améliorent, Léo Richard, 2018, 20 min

Paris, futur proche indéterminé. Dans les locaux d’une entreprise new tech, des jeunes précaires nourrissent le répertoire de la surveillance informatisée en assignant à chaque geste d’un catalogue vidéo une émotion identifiable. Jusqu’à ce qu’un extrait échappe à toute classification… De par ce qui, dans l’image mouvante et le mystère d’un visage, déborde l’assignation au sens, une exploration avec Lautréamont en ligne de mire de ce que signifie aujourd’hui une politique des corps et des images. (Nicolas Féodoroff)

Rose Minitel, Olivier Cheval, 2019, 26 minutes

Au début des années 1980, Brocatella chante les louanges de la télématique à son ami Niño qui n’y connaît rien. Pourtant, son travail d’employée du minitel rose l’ennuie et ne lui permet pas d’oublier son ex, Electra. Mais l’amour est peut-être à la portée d’un clic… Rose Minitel raconte en trois jours et sept chansons le destin fantasque et tragique de l’une des premières victimes de ces miroirs aux alouettes que tend la télématique aux cœurs trop solitaires.

Laisser un commentaire

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer